La profanation des cimetières peut s’apparenter à un viol d’identité et donc un mal qu’il faut éradiquer au même titre que les groupes armés ou la pandémie du Coronavuris.
C’est depuis une nuit de temps la ville de Kisangani fait face à une montée incommensurable des pratiques inciviques de la profanation des tombes. Ces incivismes sont observés dans plusieurs cimetières de la ville, en titre illustratif le cimetière de Segama dans la commune de Mangobo, le cimetière de Kambakamba dans la commune de Kabondo et celui de la cité paradis dans la commune de la Makiso pour ne citer que cela.
Retenez que cette situation lugubre certifierait la mégestion qui caractérise aujourd’hui les services étatiques notamment le cadastre, l’urbanisme, les communes dont les uns abusent de leurs prérogatives en laissant passer des actes inciviques de la haute échelle tel que les constructions dans les cimetières.
Nous pensons que le gouverneur devrait se pencher sur question des profanations des cimetières, un phénomène qui sape le moral et fait passer la Tshopo comme étant une province où il y a l’inexistence de l’autorité de l’État.
Jordan Saidi