Contente d’avoir une nouvelle morgue, la population boyomaise fait déjà face à d’énormes difficultés causées par cette dernière. À Kisangani, il faut se bousculer pour enterrer ses morts, quand ils ont été coffrés à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire.
Cette salle des morts a été inaugurée le 6 juin dernier par le gouverneur de la Tshopo Walle Lufungula, construite sur fonds propres de cet hôpital (100.000 USD). Cependant aujourd’hui, il est quand même à signaler que ladite morgue, vu son emplacement (la situation géographique de l’hôtel), enfreint à la circulation sur la route TP menant à la commune Kabondo.
A chaque levée du corps, avec une population qui ne respecte pas les mesures barrières contre le Coronavirus notamment la distanciation, les usagers de cette route sont contraints d’affronter des grandes foules sur leur passage. D’où, des embouteillages monstrueux.
Les retombées ne sont pas discrètes. En effet, des petits dégâts matériels et humains sont inévitables dans ces embouteillages. Des motards se heurtent entre eux avant de heurter les piétons, les policiers, quant à eux, se contentent de disperser les passagers, et cela, sans surprise, en toute brutalité.